Les handicaps actuellement éligibles sont les suivants

• Altération de la puissance musculaire : les sportifs souffrant d’une altération de la puissance musculaire ont un problème de santé qui réduit ou élimine leur capacité à contracter volontairement les muscles pour se déplacer ou générer de la force. Les lésions de la moelle épinière (complète ou incomplète, tétra ou paraplégie ou paraparésie), la dystrophie musculaire, le syndrome post-polio et le spina bifida sont des exemples d’état de santé sous-jacent pouvant entraîner une diminution de la force musculaire.
• Altération de l’amplitude des mouvements pas sifs : les sportifs dont l’amplitude des mouvements passifs est réduite présentent une limitation ou une absence de mouvements passifs au niveau d’une ou de plusieurs articulations. L’arthrogrypose et la contracture résultant de l’immobilisation chronique d’une articulation ou d’un traumatisme articulaire sont des exemples de problèmes de santé sous-jacents pouvant entraîner une réduction de l’amplitude passive des mouvements.
• Déficience des membres : les sportifs souffrant d’une déficience des membres présentent une absence totale ou partielle d’os ou d’articulations à la suite d’un traumatisme (par exemple, amputation traumatique), d’une maladie (par exemple, amputation due à un cancer des os) ou d’une déficience congénitale des membres (par exemple, dysmélie).
• Différence de longueur de jambe : les athlètes présentant une différence de longueur de jambe ont une différence de longueur de jambe due à un trouble de la croissance du membre ou à un traumatisme. Le critère minimal de déficience est de 7 cm.
• Petite taille : les athlètes de petite taille ont une longueur osseuse réduite au niveau des membres supérieurs, des membres inférieurs et/ou du tronc. L’achondroplasie, le dysfonctionnement de l’hormone de croissance et l’ostéogenèse imparfaite sont des exemples de problèmes de santé sous-jacents pouvant entraîner une petite taille.
• Hypertonie : Les athlètes souffrant d’hypertonie ont une tension musculaire accrue et une capacité réduite à étirer un muscle en raison de lésions du système nerveux central. La paralysie cérébrale, les lésions cérébrales traumatiques et les accidents vasculaires cérébraux sont des exemples de problèmes de santé sous-jacents pouvant entraîner une hypertonie.
• Ataxie : les athlètes atteints d’ataxie ont des mouvements non coordonnés causés par des lésions du système nerveux central. La paralysie cérébrale, les lésions cérébrales traumatiques, les accidents vasculaires cérébraux et la sclérose en plaques sont des exemples de problèmes de santé sous-jacents pouvant entraîner une ataxie.
• Athétose : Les athlètes atteints d’athétose présentent des mouvements involontaires lents et continus.

Il existe de nombreuses autres conditions de désavantage physique-sensoriel qui peuvent conduire à une forme de handicap mais qui ne sont pas incluses dans les règles de classification des sports de l’ITTF et qui ne seront donc pas prises en compte. Il s’agit d’une liste non exhaustive de situations non éligibles :

• Déficience visuelle ;
• La douleur ;
• Problème d’audition ;
• Faible tonus musculaire ;
• Hypermobilité des articulations ;
• Instabilité articulaire, par exemple instabilité de l’articulation de l’épaule, luxation récurrente d’une articulation ;
• Diminution de l’endurance musculaire ;
• Altération des fonctions de réflexe moteur ;
• Altération des fonctions cardiovasculaires ;
• Altération des fonctions respiratoires ;
• Altération des fonctions métaboliques ;
• Tics et manies, stéréotypes et persévérance motrice.

Pour plus d’informations sur les compétitions pour athlètes paralympiques et sur la manière d’obtenir une classification, veuillez envoyer un courriel à l’adresse suivante info@rome2024.org